Résumé : L’article met en lumière le processus créatif du troisième recueil d’Ungaretti, Il Dolore (1947). Le désordre caractéristique de la création poétique d’Ungaretti est ici exacerbé, et on suit le parcours de certaines images, comme celle de l’Araucaria, l’arbre brésilien qui représente l’incarnation dramatique de l’arbre mutilé du tout premier recueil. La friction remplace l’harmonie, mais le matériel poétique de Il Dolore alimentera ensuite La Terra Promessa.