Résumé : À partir des reportages réalisés par Goffredo Parise aux États-Unis, cet article explore la possibilité que l’acte littéraire exprime une forme de contestation. Dans ces reportages, on assiste en effet à un processus selon lequel la lutte pour la survie, d’inspiration darwinienne, se transforme en une lutte pour l’identité, à laquelle l’auteur – en se servant d’une écriture centrée sur les perceptions – oppose l’idée de corps vivant, fait de surfaces changeantes, instables, qui sont continuellement réorganisées et recodifiées.