Résumé : L’étude s'inspire de la querelle entre Pierre Mandonnet et Étienne Gilson sur la figure de Béatrice pour enquêter sur certains aspects du symbolisme complexe de la « très-gentille » dans la Vie nouvelle. À cet effet, Béatrice est analysée dans sa valeur de nombre et de sacrement. Enfin, un parallèle est proposé entre le symbolisme de l'icône sacrée de la tradition byzantine et le symbolisme de Béatrice à la lumière de l'épisode de la Vie nouvelle dans lequel Dante peint des figures d’anges.