Résumé : Le sonnet « Tanto gentile e tanto onesta pare », dans la Vita nova, est étudié en suivant un modèle performatif plutôt qu’herméneutique : performance lyrique comprise comme événement se répétant à chaque lecture du poème, comme le définit Jonathan Culler, qui permet de générer et d’accroître la vertu chez le lecteur. L’auteur s’appuie aussi sur le sonnet « A ciascun’alma presa », sur la personnification d’Amour et sur l’éthique poétique telle que Dante la définit dans le De vulgari eloquentia.