Résumé : Les périodiques féminins et les collections destinées à des femmes se multiplient aux XVIIIe et XIXe siècles. De ces entreprises élaborées par des hommes se détachent deux projets d’anthologies de femmes de lettres : Louise-Félicité de Kéralio et Louise d’Alq y réunissent des extraits d’œuvres de femmes de lettres qu’elles accompagnent de commentaires sur l’écriture féminine. Les choix de textes et les valeurs en partie modernisées qui président à ces collections renouvellent l’histoire littéraire de leur temps.