Résumé : L’objet de ce texte est de proposer les grandes lignes d’une nouvelle lecture de la Querelle des Anciens et des Modernes telle qu’elle resurgit à la fin du XVIIe siècle, comme crise de la représentation politique de la temporalité et comme effort pour répondre à l’instauration d’un présentisme culturel qui tend à subvertir l’idée même de modernité. Ainsi analysée, la Querelle agit encore sur notre conception du temps « classique » et de l’actualité des textes « classiques » aujourd’hui.