Résumé : L’anatomie, qui a fait à la Renaissance des progrès considérables, va au-delà de la connaissance de la structure du corps humain, si l’on en croit les anatomistes du temps. On comprend que la littérature apologétique se nourrisse de leurs recherches ; on découvre, avec plus d’étonnement, qu’à leur tour, ceux-ci empruntent aux apologistes, tant ils sont persuadés que connaître son corps et se connaître soi-même constituent une même entreprise, dont l’ultime finalité est la connaissance de Dieu.