Résumé : Toujours peu ou prou « civique », la poésie ne peut se détourner des questions que la catastrophe écologique posent à la littérature, d’autant moins qu’elle témoigne d’une connivence particulière avec la Nature. En atteste toute une tradition pastorale que la Modernité s’est employée à déconstruire mais dont on ne peut que constater la persistance. L’Idée « poéthique » continue ainsi de faire valoir sa promesse d’une habitation poétique de la Terre au-delà du seul espace littéraire.