Résumé : La méditation de François Cheng se situe entre « deux bouts » : beauté-mal, le plus vaste cadre qui soit en termes d’éthique. À la fois moderne et héritière tant de la tradition chinoise que de l’orphisme occidental, sa poésie implique le passage par le néant, indispensable à la découverte des secrets de l’univers, ces « mots de passe » que le poète s’emploie à délivrer, afin d’aider les hommes à vivre. On aura compris que chez lui, œuvre et homme confondus, esthétique, éthique et spiritualité ne font qu’un.