Résumé : Depuis le triomphe de Cyrano de Bergerac, la critique associe volontiers Rostand à Hugo. Ce parallèle ne doit cependant pas occulter la profonde influence de Musset sur Rostand, dilection qui se manifeste dans ses poésies (Les Musardises) et dans son théâtre (Les Romanesques, L'Aiglon). À quelques soixante années de distance, les œuvres se font écho. Au-delà du cas particulier de Rostand, ce dialogue permet de réévaluer la périodisation du romantisme littéraire.