Résumé : L’acte II du Cavalier seul évoque Byzance au temps de la première croisade. S’il reflète par endroits un anti-byzantinisme bien connu, il est néanmoins conforme à la vérité historique en reconstituant assez fidèlement le faste de la cour impériale, l’étonnement des Byzantins à l’arrivée des croisés ou le différend doctrinal (double procession du Saint-Esprit) et ecclésiologique (conception opposée du gouvernement de l’Église) qui sépare, en principe depuis 1054, les chrétiens d’Orient des Latins.