Résumé : Les sciences fournissent à l’abbé Du Bos tous ses arguments à l’appui de sa théorie des climats et éclairent son rejet du rationalisme cartésien étendu aux arts et aux lettres. S’il admet la supériorité de la science de son temps sur celle de l’Antiquité, il insiste sur le caractère provisoire de ses « vérités » et dénie toute fonction heuristique à ses méthodes en faisant jouer au hasard un rôle déterminant. Au total, il affirme la primauté absolue, en matière d’art, du sentiment intérieur sur la raison.