Résumé : C’est un lieu commun : La Bête humaine témoignerait de l’influence des premières théories criminologiques sur l’œuvre d’Émile Zola. Les rapports entretenus entre le roman publié en 1890 et les travaux de l’École positiviste italienne – notamment L’Homme criminel (1876) de Cesare Lombroso – sont cependant plus complexes. Leur analyse permet d’éclairer la stratégie mise en œuvre par les premiers criminologues pour conférer une légitimité à leur discours face à leurs opposants juristes.