Résumé : Si le XVIIIe siècle condamne la multiplication de ces petits ouvrages éphémères que l’on nomme les brochures, certains comme Caraccioli y trouvent un moyen de diffuser le savoir auprès d’un public élargi, contribuant à la politesse des mœurs. Louis-Sébastien Mercier va plus loin, en voyant dans la brochure une posture éthique et esthétique, qu’il oppose à l’effet délétère et morbide de la reliure : l’immatérialité de la brochure est ce qui permet au texte de circuler et de continuer à vivre.