Résumé : Longtemps simple vanité, la ruine devient progressivement objet archéologique et tremplin d’une méditation sur l’histoire. La poétique des ruines selon Diderot instaure un tribunal de l’histoire et la postérité vaut une opinion publique. Volney fait prédire 1789 au génie des ruines. Lezay-Marnésia et Grégoire accusent respectivement la Terreur et la monarchie de multiplier les ruines, tandis que Chateaubriand et Germaine de Staël exaltent les pouvoirs du fragment et du vide.