Résumé : Le voyage glisse de la croyance religieuse à la métaphore littéraire et finit par faire parfois de la mort la voyageuse et, de ce fait, l’étrangère par excellence. L’Étranger de Camus ne renonce pas à ces héritages de la tradition mais les utilise de façon paradoxale, et l’étrangeté liée à l’absurde n’offre qu’une des faces de ce roman contradictoire, celle, la plus visible, qui lui donne son titre.