Résumé : Certaines traces manuscrites de Voltaire et d’autres écrivains célèbres ont disparu, alors qu’une quantité étonnante a été conservée par différents moyens (achat, reliure, pliage du papier, transcription…). Le sentiment de vénération à l’origine de ces efforts de préservation peut être placé dans le contexte d’un fétichisme d’objets séculiers grandissant au XIXe siècle, devenu de nos jours plus scientifique.