Résumé : Cette contribution envisage comment à la fin du XVIIIe siècle la littérature éphémère et la rhétorique de l’amélioration se façonnent mutuellement, à travers l’étude des stratégies éditoriales du polygraphe Jean-Claude Pingeron, promoteur des inventions de son époque. L’étude de ses productions (brochures et articles) révèle la complexité des chemins parcourus entre manuscrits et imprimés et permet de restituer la place du perfectionnement des « arts utiles et agréables » au cœur de sa démarche.