Résumé : À travers l’examen de trois trajectoires individuelles (Daniel Lesueur, Gyp, Thérèse Bentzon), considérées comme représentatives pour le dernier tiers du xixe siècle, l’article s’attache à établir dans quelle mesure les salles de rédaction de la presse écrite (les grands quotidiens d’information, la presse de mœurs satirique, les revues érudites) ont pu servir d’école aux femmes-écrivains de la Troisième République, longuement exclues de l’enseignement supérieur.