Résumé : L’analyse revisitée des dossiers préparatoires d’Émile Zola révèle un écart avec la modélisation de « l’écriture à programme » dont Zola serait le parangon. L’évolution de ses pratiques, au fil du temps long, et le caractère double des dossiers, à la fois écrit-pour-soi et vitrine du naturalisme méthodique, les fait apparaître comme le lieu d’une écriture expérimentale doublée d’un idéal de perfectionnement, du moins d’apprentissage continué de l’écrivain, personnalisé et de haut niveau.