Résumé : L’un des enjeux de la correspondance de Zola est d’appréhender sa conception de la formation de l’écrivain : la sienne et celle d’autrui. Sans mentor à ses débuts, les premières lettres prouvent que, sous couvert de conseils à ses amis, c’est lui-même que Zola exhorte au travail. Puis, devenu le maître du naturalisme, on le voit prodiguer ses recommandations, mais aussi se présenter comme l’égal des autres auteurs, exprimer ses satisfactions comme ses doutes, et son ambition comme sa modestie.