Résumé : L’article interroge les discours tenus par les « petits » journalistes sur leurs propres carrières, et plus particulièrement sur un motif obsédant : on devient journaliste parce qu’on a manqué ses études (de droit ou de médecine). Par ce motif se construit un scénario alternatif et dégradé de la trajectoire du « grand homme de province à Paris » : celui de prolétaires des lettres, incompétents, optant pour le journalisme par défaut, faute de diplômes.