Résumé : Les faibles exigences littéraires du vaudeville le rendraient accessible au premier dramaturge venu. Seul un bagage rhétorique léger serait nécessaire pour combiner une action, disposer des couplets, disperser des bons mots. Le vaudeville attirerait-il un type particulier d’artistes capables de compenser des lacunes culturelles par autre chose, qui s’apprendrait hors des parcours scolaires ? La multitude des divers vaudevillistes au xixe siècle n’empêche pas d’établir quelques parcours-types.