Résumé : Issus de la génération d’écrivains nés vers 1840, Daudet, Zola et Coppée ne furent pas bacheliers. Sans héritage matériel ni intellectuel, ils ont dû bâtir leur parcours en autodidactes par les voies de la presse et des sociabilités littéraires. Cet article examine en particulier leurs rapports vis-à-vis de l’Académie française et la manière dont ils sont revenus plus tard sur les difficultés de leur jeunesse.