Résumé : La présence du latin dans Jeanne d’Arc au Bûcher est un puissant vecteur d’ambiguïté. Si la langue latine est le refuge de l’auctoritas et du sacré, c’est une dialectique de l’apparence et de la vérité du discours qui fonde la complexité de ses insertions dans l’écriture. Il convient alors d’interroger la nature de ces énoncés, de se rendre sensible aux principes d’inflexion, de déviation et de déception dont ils sont porteurs.