Résumé : Henri de Régnier visite le Louvre en poète. Si le Palais lui-même permet de découvrir une autre temporalité, les Antiques concrétisent une poétique du vestige. Les statues mutilées propagent plus de songe que les œuvres intactes. On retrouve facilement des correspondances entre les figures du musée et celles de l’univers poétique de Régnier. Cette visite idéale s’achève avec les anecdotes sur la vie du musée. Un texte inédit de Régnier sur le Louvre est publié à la suite de l’article.