Résumé : L’attitude d’Apollinaire et des écrivains de son entourage témoigne moins d’une opposition systématique que d’un rapport ambivalent au Louvre et au musée en général, lieu de légitimation de l’art. Faisant le point sur les relations équivoques, voire contradictoires des promoteurs de « l’art vivant » (Salmon) au Louvre, l’article se propose de relire l’épisode du vol de La Joconde sur le plan imaginaire et symbolique, comme transgression esthétique et travestissement carnavalesque.