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Classiques Garnier

Procès-verbaux de l’assemblée générale du 25 novembre 2017

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Procès-verbaux

de lAssemblée générale du 25 novembre 2017

LAssemblée générale de la Société dHistoire littéraire de la France sest tenue le samedi 25 novembre 2017, dans la salle des Actes de lUniversité Paris-Sorbonne, à 10 heures.

Étaient présents : Mmes Geneviève Artigas-Menant, Noëlle Benhamou, Lea Caminiti Pennarola, Shelly Charles, Delphine Denis, Ioana Galleron, Mireille Gérard, Maud Gonne, Mireille Huchon, Anne Réâch-Ngô, Monika Prochniewicz, Christelle Reggiani ; MM. Jean-Marc Civardi, Jacques Cormier, Jean-Paul de Nola, Romuald Fonkoua, Alain Génetiot, Paul Geyer, Giorgetto Giorgi, Étienne-Alain Hubert, Michel Lichtlé, Yvan Loskoutoff, François Melmoux-Montaubin, Sylvain Menant, Olivier Millet, Bengt Novén, Aleš Pohorský, Jean-Claude Polet, Dominique Quéro, Pierre-Louis Rey, Tomasz Swoboda, Hubert Tubiana, Jean-Yves Vialleton, Winfried Wehle.

Excusés : Mmes Carole Auroy, Madeleine Bertaud, Carole Dornier-Vayssette, Florence Fix, Danielle Johnson-Cousin, Agnès Kettler, Chantal Massol, Rose-Marie Moudouès-Vessigault, Marina Muresanu Ionescu, Anne Reverseau, Marie-Paule de Weerdt-Pilorge ; MM. Alain Beretta, Claude Blum, Jean Céard, Renaud Bret-Vitoz, Paul Delbouille, Luc Fraisse, Henning Krauss, Louis Lobbes, Pierre Miscevic, Zbigniew Naliwajek, Jacques Obin, René Pommier, Alain Tassel.

M. Sylvain Menant, président de la SHLF, accueille chaleureusement les sociétaires et ouvre lAssemblée Générale à 10h.

1. Allocution du président

« Mesdames, Messieurs, chères consœurs, chers confrères, chers amis,

jai souligné, en ouvrant les précédentes assemblées générales de la SHLF, les difficultés cachées que connaissait notre Société depuis plusieurs années, quelle que soit limportance inchangée de son rayonnement. Je peux maintenant me montrer plus optimiste, en constatant que nos efforts ont porté, et que la situation sest améliorée sur les deux points qui nous préoccupaient. Dune part, nous sommes revenus à léquilibre financier grâce à des économies et à des rentrées plus abondantes. Dautre part, le nombre des membres cotisants de la Société a fait un bond décisif dune centaine, grâce à une campagne de recrutement et de relance que votre président a menée avec le soutien du Conseil et laide de léditeur et qui a été bien accueillie. Cet effort va être 748continué, et vous tous, membres de la Société, êtes priés de participer à cette campagne en proposant des noms de nouveaux membres. Jadresse mes félicitations à ceux qui ont été cooptés cette année et ont rejoint notre société. Ils lenrichissent de leur savoir et de leur notoriété ; je leur souhaite la bienvenue.

Lessentiel de notre action réside dans la publication de la revue et de la bibliographie. Le directeur de la RHLF, Alain Génetiot, qui sappuie sur un comité de direction très actif, vous parlera dans un instant de la situation de notre revue, de ses apports et de ses orientations. Permettez-moi de dire toute ladmiration et la reconnaissance que jai pour son travail sans répit, sa disponibilité et son ouverture, la sérénité et léquité de son jugement, la largeur de sa culture. À ses côtés, Romain Menini assure le secrétariat de la rédaction avec une acribie et une bonne humeur jamais en défaut ; en un temps où les imprimés impeccables deviennent rares, la RHLF demeure aux yeux du monde un exemple et un modèle de correction. Notre éditeur, Classiques Garnier, se montre animé du même souci de perfection que nous. La section des comptes rendus nous donne des soucis dont M. Génetiot vous parlera, malgré le temps et les efforts quy apportent les membres du comité des recensions, chargés de répartir les ouvrages et de solliciter des recenseurs. Les éditeurs envoient moins de livres et les recenseurs semblent de moins en moins disponibles. On se désole que trop de livres importants soient passés sous silence. Il faudra sans doute consacrer sans trop tarder, comme nous lavions fait il y a une vingtaine dannées, une réflexion collective élargie à cet aspect du rôle critique de la SHLF. Réjouissons-nous en tout cas de la richesse, de la solidité et de la nouveauté du contenu essentiel de la revue : les articles et ensembles darticles, qui, venus des horizons les plus divers, passés par de multiples cribles avant dêtre publiés, retiennent toujours lintérêt de nos lecteurs, spécialistes ou non de la période ou de lauteur. Car notre ambition est celle des pères fondateurs : mettre au contact les uns des autres, pour un enrichissement mutuel, les domaines et les approches sur les textes et les auteurs du xve siècle à nos jours.

Mais quelles sont les frontières de notre champ détude ? Cest une question que le comité de direction de la revue, dans ses réunions si intéressantes du lundi matin, sest posée bien des fois devant des articles qui lui étaient proposés, question que jai essayé de traiter il y a quelques semaines à Nagoya, où mavaient invité les francisants japonais pour leur congrès annuel dautomne. Sous le titre provocant « Quest-ce que la littérature française ? », jai essayé de tracer les frontières géographiques, génériques et qualitatives de lensemble mouvant que recouvre ce terme. Un de mes auditeurs japonais ma fait remarquer, dans la discussion qui a suivi, que nous avions tendance, nous autres Français, à écarter de notre corpus les textes philosophiques en français, parce quils étaient pris en charge par une discipline à part, générée par lexistence, dans notre enseignement secondaire, dune classe terminale de Philosophie, ou avec philosophie, qui nexiste guère hors de nos frontières. Il est vrai que Descartes, Auguste Comte ou Bergson ne figurent jamais au programme de lAgrégation ou de la licence de Lettres. Ils figurent dans les programmes des départements japonais détudes françaises (en même temps que dans les programmes des départements de philosophie). Nous ne devons pas perdre de vue que notre champ disciplinaire sest constitué et délimité sous linfluence dune finalité pédagogique. Au fur et à mesure que, malheureusement, les textes littéraires tiennent moins de place dans lenseignement secondaire, notre liberté saccroît pour élargir les frontières de la littérature française telle que nous lentendons, et pour y faire entrer des genres, des contenus, des styles, des moyens dexpression divers.

Recenser et classer de façon commode pour les chercheurs tous les textes de la littérature française et tous les commentaires au fur et à mesure de leur publication, telle est la tâche immense des bibliographes. La Société a créé, soutenu, inspiré depuis 749les lendemains de la Seconde Guerre mondiale la publication dune bibliographie annuelle, qui a franchi un nouveau stade en donnant naissance à une bibliographie en ligne, cumulative et mise à jour chaque semaine. Il en sera amplement question cet après-midi dans une présentation pratique de ses atouts extraordinaires et dans une table ronde où nous réfléchirons avec des spécialistes de lhistoire du livre, des bibliographes et des utilisateurs sur le projet et la réalisation dune bibliographie littéraire ainsi quà la pensée sous-jacente à lentreprise. Monika Prochniewicz anime à la BnF une équipe qui travaille tous les jours de lannée à la rédaction de notre Bibliographie. Je dois une fois encore saluer son travail dune précision parfaite, toujours réfléchi et pénétrant. Comme Romain Menini, comme Anne Réach-Ngô, qui réorganise notre site internet, elle fait partie dune génération montante qui laisse penser que lavenir de notre société et de nos études est assuré.

Jai plaisir à saluer tous les autres acteurs de notre entreprise collective ; ils œuvrent dans la bonne entente et dans un esprit de fidélité à nos principes : Delphine Denis, efficace Secrétaire général, Olivier Millet, correspondant des correspondants étrangers, qui assure la composition du bulletin dinformations que reçoivent les membres de la Société, Hubert Tubiana qui gère notre argent avec la prudence dun disciple de La Fontaine, ce panier percé maître de sagesse, sans oublier nos aides appointées, Mariane Brugère, la benjamine, une étudiante de licence qui est notre vaguemestre, et Pascal Surget, fidèle gérant de nos matières informatiques. Enfin, nos relations avec les Classiques Garnier sont excellentes et nous trouvons chez notre éditeur des oreilles attentives, à commencer par celle du directeur général, Claude Blum, notre confrère, qui suit de près notre publication. Quelques incidents mineurs dencrage, et le retard provoqué dans la sortie du volume de bibliographie par un accident dindexation nont pas nui à une impression densemble positive.

Jai reçu de nombreuses lettres et messages de confrères et de consœurs empêchés de nous rejoindre ce matin. Parmi ces membres excusés, plusieurs de nos correspondants étrangers. Vous avez pu constater, en lisant le bulletin de la Société récemment diffusé, que nos correspondants travaillent pour nous et nous envoient de riches informations sur lactualité de la recherche dans leur pays. Je les en félicite chaleureusement. Je salue et je remercie les correspondants étrangers qui ont pu faire le déplacement et participer à nos réunions. Leur présence et les relations intellectuelles que nous entretenons avec eux nous sont précieuses et contribuent à nous éviter un gallocentrisme contraire aux principes dobjectivité qui nous réunissent.

Un illustre confrère disparu au mois de juin, Hisayasu Nakagawa, est par son œuvre le modèle de ce que nous pouvons attendre des échanges internationaux. Ce descendant dune des plus grandes familles de lancien Japon, longtemps professeur à lUniversité de Kyoto, membre de lAcadémie impériale comme notre correspondant Tetsuya Shiokawa, était très respecté dans son pays ; il avait acquis une réelle influence dans le nôtre par ses travaux. Lidée majeure quil avait dégagée de ses études sur la littérature française, et notamment sur Rousseau, portait sur la manière dont toute notre littérature et notre pensée, même la plus contestatrice, était imprégnée, le plus souvent inconsciemment, des catégories et des concepts de la culture chrétienne et gréco-romaine. Seul un regard extérieur comme le sien peut distinguer cette marque pourtant essentielle.

En mars sest éteint Jacques Chupeau, dont le rayonnement avait largement dépassé lUniversité de Tours où il avait fait presque toute sa carrière, pendant laquelle il avait été un modèle de fidélité à notre société comme membre, et comme contributeur à la revue, un contributeur exemplaire. Ses travaux sur le xviie siècle faisaient de lui une autorité très respectée. Son œuvre est remarquable par le sérieux de lérudition et le souci douverture. À côté de recherches fondatrices sur le théâtre classique, il a consacré un livre aux Illustres Françaises de Robert Challe. Dans un tout autre domaine il a 750manifesté son intérêt pour la littérature enfantine et notamment pour la comtesse de Ségur. Sa chaleureuse bienveillance et ses précieuses qualités personnelles, autant que sa finesse et sa culture, lui avaient attiré de multiples amitiés, et accroissent les regrets dont son absence est entourée.

Je saluerai pour finir la mémoire dune autre personnalité profondément attachante dont la disparition au début de lété a affecté beaucoup dentre nous, et notamment ceux qui avaient été ses élèves ou ses proches collègues. Roger Zuber, brillant spécialiste du xviie siècle, avait été mon très cher collègue à lUniversité de Nanterre avant de le devenir à Paris-Sorbonne. Sans redire ce quexpose en détail la nécrologie que publie la RHLF, je soulignerai quil est un de ceux qui ont élargi les perspectives du classicisme en faisant entrer la traduction dans le champ de la recherche littéraire, et en y mettant en valeur, selon ladmirable titre de son dernier livre, « les émerveillements de la raison ». Il était très attaché à notre société, dont il avait accepté modestement dêtre le trésorier pendant de nombreuses années. Il en aimait la neutralité dans des débats extérieurs à sa vocation, le dialogue respectueux quy entretenaient, au plus rude des affrontements universitaires, des hommes et des femmes de tout bord, la ténacité tranquille dans laccomplissement de tâches essentielles.

Chères consœurs, chers confrères, cest un grand privilège que de passer sa vie au milieu desprits éminents qui sont en même temps de grands honnêtes gens. Notre société est un des lieux où ils se rassemblent. Travaillons à lui maintenir ses vertus et sa fécondité. »

M. Menant donne ensuite la parole à M. Génetiot, directeur de la RHLF.

2. RHLF  : rapport de M. Alain Génetiot,
secrétaire général, directeur de la Revue

« Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Sociétaires,

Comme la rappelé notre Président, cette année 2017 a été celle dune mutation majeure pour la Société, avec le changement déditeur commercial, des Presses universitaires de France aux Classiques Garnier. Or, comme nous lespérions lan dernier, cette transition sest faite en douceur sans la moindre rupture pour la Revue qui a conservé à lidentique sa maquette, sa mise en page et sa couverture. Jaimerais donc commencer en saluant le professionnalisme des équipes éditoriales des Classiques Garnier qui ont facilité cette transition en préservant la même régularité de publication à laquelle nous étions habitués avec les Presses universitaires de France, parution qui a lieu désormais en milieu de trimestre plutôt quà la fin, ce qui nous permet davoir en mains aujourdhui les quatre livraisons de lannée.

Nos comités de direction et des recensions et secrétaire de rédaction sont restés inchangés cette année et jaimerais une nouvelle fois en saluer tous les membres qui sont la cheville ouvrière de la revue. De même cest loccasion ici de remercier tous les experts qui par définition restent anonymes et acceptent de nous donner leurs avis circonstanciés sur les nombreux articles que nous recevons. Un certain nombre darticles que nous publions ont pu ainsi être enrichis de leurs suggestions et ajouts bibliographiques précieux pour les auteurs eux-mêmes, lévaluation en double aveugle restant la pierre angulaire de notre déontologie. Nous pouvons ainsi rester à lécoute de la recherche en train de se faire et alterner les publications de recueils thématiques, de plus en plus nombreux à nous être proposés, avec des articles individuels de varia ou des notes et documents.

Le premier numéro 2017, dirigé par Jeanyves Guérin, a rassemblé les actes dune journée détude sur « Les Écrivains critiques dramatiques au xxe siècle », le numéro 2 un recueil « Laforgue, poète et philosophe » dirigé par Henri Scepi et le numéro 3, 751un petit recueil sur Saint-Lambert dirigé par le Président Sylvain Menant. Comme annoncé lan dernier le numéro 4 tout récemment paru publie la journée détude de la Société consacrée aux « Succès de lédition littéraire du xvie au xxe siècle » sous la direction de Luc Fraisse. Tous ces numéros sont accompagnés darticles de varia et de « Notes et documents », tandis que le numéro bibliographique hors-série vient faire le bilan dune année de publications, ce dont nous parlera Mme Monika Prochniewicz, conservateur à la BnF.

En 2018, le premier numéro, actuellement au stade des premières épreuves, sera consacré aux actes du colloque « Tristan Corbière en son temps » dirigé par Yann Mortelette. Nous prévoyons ensuite de publier deux recueils thématiques, lun sur « La Nature morte littéraire », dirigé par Yvon Le Scanff et Alain Guyot, et lautre sur « Les Chiffonniers littéraires », dirigé par Antoine Compagnon à partir des conférences faites dans son séminaire du Collège de France. À la fin de lannée, le numéro 4 publiera un recueil dirigé par Jean-Yves Guérin sur Edmond Rostand pour commémorer le centenaire de la disparition de lécrivain. Nous continuons à expertiser des articles proposés en varia sur des sujets qui vont du xvie siècle à lépoque contemporaine.

Pour ce qui est du bilan chiffré à la date du 31 octobre 2017, les statistiques dont nous disposons sont seulement celles des trois premiers numéros parus chez les Classiques Garnier, le no 4 étant paru mi-novembre. La Société et léditeur ont consacré beaucoup dénergie à reconstituer le fichier des abonnés et les lettres de relance de notre Président ont permis de porter le nombre dabonnés particuliers à 204 contre 93 lan dernier (France Particuliers : 142 en octobre 2017 contre 72 en octobre 2016 ; Étranger Particuliers : 62 contre 21). Ce nombre a ainsi plus que doublé et saccroît régulièrement. Concernant les institutions, il nous manque encore130 abonnés environ par rapport à lannée dernière (France Institutions : 77 contre 112 ; Étranger Institutions : 450 contre 542) mais léditeur est en contact avec eux et nous prévoyons, au terme de cette année de transition, un retour prochain à la normale. Au vu des abonnements de particuliers, nous avons donc enrayé lérosion de ces dernières années et remis en ordre notre fichier.

Comme à laccoutumée, les abonnés étrangers proviennent dabord des États-Unis, du Japon, du Royaume Uni, dAllemagne, dItalie, du Canada, de lEspagne, des Pays-Bas, de la Suisse, de la Belgique et de 20 autres pays comptant moins de 15 abonnés, comme le Brésil, la Chine, la Nouvelle Zélande, la Slovénie, le Sénégal ou Taïwan, ce qui rend compte de notre diffusion sur les cinq continents.

Du point de vue de notre présence en ligne, tous les numéros parus entre janvier 1982 et décembre 2016 sont numérisés sur le portail Cairn et, en vertu de la barrière mobile de cinq ans, seuls les numéros à partir de juillet 2011 sont en accès restreint. Je vous renvoie au site Cairn pour le palmarès des articles les plus consultés. En outre, sagissant de la numérisation patrimoniale réalisée par la BnF, la plupart des numéros anciens depuis lorigine en 1894 sont disponibles sur Gallica, à lexception de la décennie 1950 qui reste à numériser. En cette année de transition, le système de ventes en pay-per-view na pas encore été mis en place par les Classiques Garnier mais il sera opérationnel en janvier 2018, ce qui nous permettra de linclure dans nos statistiques lannée prochaine.

Je suis en revanche en mesure de vous communiquer nos propres statistiques fournies par Pascal Surget, notre webmestre, à propos de notre site srhlf.free.fr. Les consultations et téléchargement de comptes rendus en ligne sont stables – je rappelle que nous mettons désormais en ligne les comptes rendus dès quils nous sont envoyés dans une rubrique en attente dindexation au fur et à mesure de leur assignation au numéro trimestriel suivant, ce qui permet de ne plus avoir à attendre.

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Le nombre de comptes rendus en ligne sélève actuellement à 407 en 2017 avec 297 940 téléchargements cumulés (soit une moyenne de 732 par compte rendu). La page a été consultée 11 600 fois au cours des 10 premiers mois de 2017 contre 12 111 fois en 2016.

Du point de vue de la consultation des pages au 31 octobre 2017, on relève pour lannée en cours 80 003 visites (+ 4 965), 242 612 pages consultées (+ 19 824), 1 248 613 fichiers chargés (– 76 257), 1 406 620 hits (touches) (– 140 944), ce qui peut laisser penser à une diversification du public qui pratiquerait des visites de curiosité. Comme me le fait remarquer notre webmestre, laugmentation du nombre de visites et de pages consultées est plus probante, puisquelle implique que le visiteur se soit rendu intentionnellement sur une page du site en suivant le lien qui conduit à elle et non à une simple information quelle contiendrait de manière annexe. La baisse du nombre de téléchargements de fichiers est à rapporter au fait que nous avons proposé cette année de manière circonstancielle un plus petit nombre de nouveaux comptes rendus en ligne que les dernières précédentes, or il est certain que les téléchargements se concentrent essentiellement sur les comptes rendus en ligne. Les deux points les plus intéressants résident dans lexplosion depuis lannée dernière de la consultation des tables des matières, confirmée cette année, ce qui indique que les recherches sur les contenus de la RHLF se sont intensifiées sur le site web, et de la page daccueil qui rattrape son retard de consultation sur la page des comptes rendus en ligne, ce qui est une bonne chose, car le site doit dabord être identifié sur le web par sa page daccueil générale avant toute page interne, si capitale fût-elle, pour que lon puisse accréditer son bon référencement.

La bande passante utilisée est stable à 45,73 Go, léquivalent de 2015 (44, 40 Go) mais moins que 2016 (53,89 Go, sur toute lannée il est vrai). Cet effet de plateau, conséquence inhérente à la familiarisation des visiteurs avec le fonctionnement de notre site web, est inévitable à moins daugmenter et de diversifier le contenu proposé par le site, et je laisserai à Anne Réach-Ngô le soin de nous présenter les actions que nous pouvons entreprendre en ce sens.

Il semble donc que, sagissant du site, nous avons désormais atteint une vitesse de croisière et que de nouvelles perspectives de développement sont désormais à attendre de la mise en œuvre de la consultation électronique des articles sur le site des Classiques Garnier.

Mesdames et Messieurs les Sociétaires et chers lecteurs, je vous remercie de votre attention. »

M. Sylvain Menant adresse, au nom de la Société, ses plus vifs remerciements à M. Génetiot pour son travail à la tête de la RHLF. Il souligne que la parution de la revue en milieu (et non en fin) de trimestre constitue un progrès notable. Les Classiques Garnier ont annoncé par ailleurs quils enverraient à chaque abonné son code personnel pour la consultation de la bibliographie de la littérature française en ligne.

Le rapport moral de M. Génetiot est approuvé à lunanimité.

La parole est ensuite donnée à Mme Monika Prochniewicz, pour le bilan bibliographique de lannée 2016.

3. Bibliographie de la littérature française :
rapport de Mme Monika Prochniewicz, conservateur à la BnF

« Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs,

Lannée 2016 a été marquée par un changement important : la bibliographie de la littérature française a maintenant un nouvel éditeur pour sa version papier. En effet, à partir de cette année, les Classiques Garnier assurent aussi bien la maintenance de la 753base en ligne que la publication de la bibliographie. De plus, le responsable éditorial avec qui nous avons travaillé depuis le début du projet de la mise en ligne, Jean-Frédéric Lespect, a quitté la maison début mai. Je tiens à saluer ici son implication dans la mise en œuvre de la base en ligne et sa réactivité pour répondre à toutes les questions et corriger les dysfonctionnements. Sa remplaçante, Héléna Pihen, est arrivée aux Classiques Garnier au mois de novembre seulement ; je nai pas encore eu loccasion de la rencontrer, mais cest prévu pour le début du mois de décembre.

La transition ne sest donc pas opérée très facilement, étant donné la période dintérim sur le poste de chargé de projet du côté des Classiques Garnier. Avant de partir, M. Lespect a pu procéder à lextraction de la base de lensemble des notices saisies entre le 1er mai 2016 et le 1er mai 2017, en incluant toutes les références de 2016 saisies entre janvier et avril 2016 et mises de côté. Cette extraction, que jai reçue le 17 mai, a tout de suite été convertie en un document pdf qui a tenu lieu de premières épreuves : nous navons donc pas eu la version Word du document qui précédait en général la version pdf. Jai fini la relecture des premières épreuves au mois de juin, et je les ai envoyées, accompagnées de la préface de M. Menant, aux Classiques Garnier le 19 juin. Jai reçu les secondes épreuves le 14 septembre seulement et je les ai rendues corrigées le 26 septembre. La publication devrait avoir lieu le 25 octobre, mais jai appris quelle avait été retardée à la demande de M. Menant qui souhaiterait limiter le tirage à la demande des abonnés à la RHLF. Le volume papier na donc toujours pas paru à ce jour.

Nous avons rassemblé au cours de cette année 7864 références. La rubrique du xxie siècle se développe petit à petit : pour lannée 2016, nous avons pu y introduire 238 nouvelles notices. Les proportions pour les siècles précédents restent les mêmes : comme chaque année, cest le xxe siècle qui reste le plus étudié avec 3890 entrées. Suit le xixe siècle, avec 1732 notices. Les siècles suivants rassemblent nettement moins de références : 762 pour le xviiie, 405 pour le xviie et 422 pour le xvie siècle.

Notre plus grande source reste le dépôt légal de la BnF pour les publications françaises, ainsi que les ouvrages et les périodiques qui arrivent à la suite de commandes à létranger. Nous avons dépouillé 238 titres de revues dont la liste sera jointe à la publication papier de façon que les lecteurs aient accès à linformation la plus actuelle sur lorigine des articles référencés. Jai également reçu plusieurs courriers des correspondants étrangers de la RHLF que je remercie pour le travail quils effectuent.

Lors du dernier conseil dadministration, nous avons évoqué la possibilité de référencer dans la BLF les études critiques publiées en ligne. Pour mettre en place cet élément, nous aurions tout dabord besoin dun nouveau type de notices dans la base : jespère que cela pourra se faire après ma prochaine réunion avec la nouvelle responsable éditoriale des Classiques Garnier. Ensuite, les conseils émanant de la SHLF seraient très précieux : en effet, le nombre de publications en ligne est tellement important que jaurais besoin dêtre guidée par vous pour choisir les plus pertinentes.

Enfin, jaimerais faire un point sur le développement de la base en ligne. Au mois de mai, la table des auteurs de la BLF a été complétée par les soins des Classiques Garnier : à ce jour 30288 noms dauteurs sont dotés dun identifiant data.bnf et 35334 noms renvoient vers le répertoire ISNI. Cest un pas important dans lharmonisation de la base : il permet en effet déliminer les doublons et déviter des doutes en cas dhomonymie.

Entre-temps, un problème sest posé concernant laffichage des comptes rendus dans la liste de résultats de la recherche dans la base publique. En effet, depuis cet été, il nest plus possible dinterroger la base par type de notice « compte rendu », ce qui nuit à la visibilité de ces références que nous mettons beaucoup de temps à établir. Je nai pas pu avoir de réponse concernant ce changement de la part des Classiques Garnier ; je compte donc reposer la question lors de notre prochaine réunion de travail.

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Par ailleurs, certains engagements pris par les Classiques Garnier dans la convention tardent à se réaliser, le plus important étant la mise en place de limportation directe des notices électroniques, notamment depuis le catalogue de la BnF. De même, les notices nont toujours pas été dotées des liens hypertexte vers les fonds numérisés des Classiques Garnier et déditeurs partenaires. Enfin, le calendrier de la rétroconversion des notices semble avoir été suspendu : alors que jusquà lannée dernière, il était tenu selon le planning prévu par la convention (en 2016, nous avions donc accès à toutes les références depuis lannée 2000), le travail sur le versement de la tranche chronologique 1990-1999, initialement programmé pour 2017, na pas été entrepris. Cela est peut-être dû au départ de M. Lespect et à son remplacement tardif, mais je compte attirer lattention des Classiques Garnier sur cet aspect.

Je vous remercie pour votre attention. »

M. Menant remercie Mme Prochniewicz pour son travail précieux. Laccent a été mis sur les difficultés, mais M. Menant insiste sur le caractère positif et le fruit de cette bibliographie, dune si grande utilité. Il soutiendra bien sûr les demandes de Mme Prochniewicz auprès des Classiques Garnier.

Mireille Huchon et Olivier Millet soulignent la nécessité de conserver le volume papier annuel, si utile pour avoir la vision complète dune millésime bibliographique. M. Menant va dans leur sens en indiquant que la Bibliographie papier restera disponible, et que les institutions le recevront toujours de facto. Cela étant, il sera désormais possible aux particuliers qui ne désirent plus recevoir ce gros volume den faire faire léconomie à la Société. M. Menant en profite pour rappeler que laccès à la BLF en ligne est accordé de droit aux sociétaires, et que ceux qui nauraient pas reçu leur code daccès personnel dici quelques semaines pourraient écrire en ce sens aux Classiques Garnier.

Le rapport de Mme Prochniewicz est approuvé à lunanimité.

La parole est ensuite donnée à M. Hubert Tubiana.

4. Situation financière : rapport de M. Hubert Tubiana, trésorier

« Mesdames, Messieurs,

Chers Amis, chers Sociétaires,

Jai lhonneur de vous présenter cette année le bilan financier de lAssociation SHLF de lexercice du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017, établi en accord avec monsieur Luc Fraisse, trésorier adjoint.

Lexercice clos au 30 juin 2017 a une durée de 12 mois et est caractérisé par les données suivantes :

– Total du bilan : 28 818 euros

– Total du compte de résultat (produits) : 30 627 euros

– Résultat de lexercice (excédent) : 3 188 euros

Les comptes de lAssociation pour lexercice clos au 30 juin 2017 font apparaître un excédent de 3 188 euros contre un déficit de 906 euros pour lexercice précédent. Lexercice est marqué par le versement PuF dun montant de 17 060 euros en augmentation de 3 297 euros pour cette année. Et un versement des Classiques Garnier de 1 658 euros nouvel éditeur pour la SHLF.

Les produits financiers sont de 1 001 euros dont des intérêts sur titres pour un montant de 980 euros et des intérêts sur Livret A reçus pour 21 euros. Les charges financières sont de 8 euros de moins-value globale, suite à la cession de 6 Obligations SG courant juin 2017 pour couvrir une partie des 27 439 euros de dépenses. Le portefeuille est composé de 14 Obligations SG valorisées à 15 866 euros au 30/06/2017.

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Les frais de fonctionnement augmentent de 5 364 euros. Ils passent de 22 075 euros à 27 439 euros pour cette année. LAssociation a réglé 10 250 euros de régularisation de cotisations retraites ARRCO pour les périodes de 2003 à 2012 au cours de lexercice 2017.

Le total du bilan est de 28 818 euros. La provision comptabilisée en 2017 concernant les cotisations retraites ARRCO non versées pour les périodes de 2003 à 2014, passe de 20 638 à 10 388 euros soit une reprise de 10 250 euros. Le solde de léchéancier dapurement de la dette est de 6 949 euros hors majorations au 30/06/2017. La dette sera totalement apurée à fin octobre 2017.

Les fonds propres consolidés de lAssociation dun montant de 18 430 euros sont excédentaires et correspondent à notre fonds en trésorerie de 28 818 euros diminué de la provision pour charge de 10 388 euros.

Je tiens à remercier lensemble du bureau qui maide dans ma fonction de trésorier au sein de lAssociation. »

M. Menant remercie M. Tubiana pour ce bilan financier et pour son activité en tant que trésorier.

Le rapport financier de M. Tubiana est approuvé à lunanimité.

5. Rénovation du site de la Société :
rapport de Mme Anne Réach-Ngô, membre du Conseil

« Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,

Je vous remercie de la mission de rénovation du site de la société que vous mavez confiée. Celle-ci sinscrit dans la lignée du formidable travail engagé depuis plus de dix ans par M. Pascal Surget, qui assure à ce jour la mise à jour du site après lavoir conçu, et dont le travail – et la mémoire de la Société quil constitue – continueront à rester essentiels pour la vie de la société.

Lefficacité de ce site, quAlain Génetiot a bien soulignée, nécessite aujourdhui que soient entreprises certaines améliorations, plus en accord avec les pratiques actuelles de communication numérique, tant du point de vue graphique et quergonomique. Le bureau de la société pourra alors y collaborer plus activement.

À lheure actuelle, je ne suis en mesure que de vous faire part de la préparation de ce travail de rénovation, en vous en donnant les principaux objectifs et le calendrier des étapes à venir. Jespère quà la prochaine assemblée générale, le site dans sa nouvelle présentation pourra vous être présenté dans le détail, celui-ci devant être rendu opérationnel, théoriquement, à la rentrée universitaire 2018.

Une première étape a consisté à recenser les besoins de ce nouveau site et à analyser les sites les plus récents élaborés par dautres sociétés savantes. Cela a permis délaborer un cahier des charges précis, adapté à lidentité de la société, ainsi quau choix dun prestataire de service, Ephèse Web. Le prestataire prendra en charge la création du site sur Wordpress à partir de janvier 2018 et soumettra une première proposition au Bureau de la Société en avril prochain. Il procèdera à lacquisition dun nom de domaine, qui assurera la pérennité du site ; il restructurera les informations suivant des procédés de navigation plus aisés ; il contribuera au renouvellement de la charte graphique, avec la création dun logo ; il travaillera enfin à laugmentation du flux de consultation du site en favorisant son bon référencement (ciblage des sites et campagnes de netlinking).

Une réflexion est également en cours concernant lenrichissement de certaines ressources en ligne, visant par exemple à renforcer le lien avec les enseignants du second degré et des classes préparatoires (mise en ligne de bibliographies, doutils en relation avec les programmes de concours, conférences). La mise en relation, à 756léchelle internationale, dautres sociétés savantes amies, sera également rendue davantage visible sur le site, encourageant à de nouvelles collaborations dont le site pourra se faire lécho.

Nous espérons que cette démarche, qui se situe dans la continuité du travail entrepris par M. Pascal Surget, pourra contribuer à la vivacité de la société, dont notre Président nous a rappelé laugmentation récente et significative du nombre dadhérents.

Je vous remercie. »

M. Menant fait part de ses remerciements chaleureux à Mme Réach-Ngô, et insiste sur limportance que constitue la rénovation de cette vitrine cybernétique dont a besoin la Société aujourdhui.

M. Jean-Claude Polet prend la parole pour proposer que le site fédère une centrale de sites « amis », notamment pour les sites étrangers. Mme Réach-Ngô abonde dans ce sens en soulignant quune telle mise en réseau des sites est prévue par le nouvel organe de la Société.

6. Renouvellement du Conseil d administration

Sept sièges sont à pourvoir. M. Menant informe les sociétaires que M. Pierre Miscevic a demandé à cesser de faire partie du CA. Le président remercie M. Miscevic pour son activité au sein de la Société ; il déplore que, désormais, lenseignement secondaire ne se trouve plus représenté au CA et espère que de nouveaux sociétaires souhaiteront prendre le relais de M. Miscevic.

Sont candidats à la réélection : Mme Florence Callu, M. Jean Céard, M. Alain Génetiot, Mme Mireille Huchon, M. Olivier Millet, M. Dominique Quéro, M. Pierre-Louis Rey. Tous les candidats sont élus ou réélus, selon 43 suffrages exprimés.

M. Menant donne ensuite la parole à Mme Delphine Denis pour lui permettre dévoquer les futures manifestations de la Société.

7. Manifestations de la Société :
rapport de Mme Delphine Denis, secrétaire générale

Mme Denis annonce que la prochaine manifestation de la Société sera une journée détude « Poésie et éthique » que M. Alain Génetiot a proposé dorganiser en novembre novembre 2018. Il y sera question, en diachronie et de façon transversale, de léthos et de la persona du poète dans son rapport à la question éthique, jusquaux « poéthiques » les plus contemporaines.

Pour lannée suivante est évoquée lidée dune rencontre autour de « Médecine et littérature », en partenariat avec la Société française dHistoire de la médecine.

M. Menant remercie chaleureusement Mme Denis, et invite les membres présents à prendre langue avec Mme Denis, secrétaire général aux manifestations de la Société, pour lorganisation des manifestations à venir.

La parole est ensuite donnée à M. Olivier Millet.

8. Correspondants étrangers :
rapport de M. Olivier Millet, secrétaire général

« Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,

Nos correspondants hors de France qui nont pas pu se joindre à nous et nous prient de les excuser sont cette année nombreux ; ils se sont excusés. Parmi eux, je mentionnerai seulement notre collègue Claude La Charité, du Canada, pour signaler 757quil vient dêtre élu membre de lAcadémie royale du Canada ; nous len félicitons très cordialement.

Nous avons cependant la chance davoir parmi nous Mme Lea Caminiti, de Naples, MM. Giorgetto Giorgi, dItalie, Thomas Hunkeler, de Fribourg, en Suisse, Papa Mody Niang, du Sénégal, Bengt Novén, de Suède, Aleš Pohorský, de la République Tchèque, Jean-Claude Polet, de Belgique, et Thomas Swoboda, de Gdansk. LAllemagne est représentée cette année par le retour de M. Winfried Wehle, qui souhaite cependant se retirer de ses fonctions parmi nous. M. Fritz Nies a également émis il y a un certain temps le vœu de se voir déchargé de ses fonctions, si bien quun renouvellement de nos correspondants en Allemagne devient nécessaire. M. Paul Geyer, de luniversité de Bonn, est pressenti pour le remplacer. Il a pu se joindre à nous hier soir et ce jour, nous nous en réjouissons. Au Japon, M. Hisashi Mizuno, dOsaka, est démissionnaire pour raisons personnelles. Il convient de penser à un renouvellement.

Hier soir, les correspondants qui pouvaient être présents se sont réunis à mon domicile, et nous avons échangé des nouvelles amicales.

Notre réseau est resté relativement stable cette année. Notre représentation en Hongrie a été renouvelée en la personne de M. Kálai Sándor, de Debrecen.

Nous remercions vivement tous nos correspondants pour leur présence, leur collaboration, les informations quils nous apportent, leurs suggestions, et pour le rayonnement, auquel ils contribuent de manière décisive, de notre Société et de notre revue.

Au cours de lannée écoulée, notre Bulletin électronique déchange dinformations a été diffusé à deux reprises sous la forme des nos 11 et 12, cet été et tout récemment. Cest dire que ce modeste mais pratique Bulletin déchange dinformations est devenu un instrument ordinaire de communication, quil reste maintenant à exploiter davantage, selon les suggestions qui pourraient être faites à cet effet, et à adapter par rapport au futur site internet, selon un partage des fonctions qui reste à définir. Nos correspondants sont priés de nous faire connaître leurs suggestions à ce sujet.

Les correspondants alimentent la Bibliographie de notre littérature. Cest dire lintérêt de la réunion de cet après-midi, qui sera consacrée à la Bibliographie en ligne. Lensemble de nos membres, avec Mme Monika Prochniewicz et nos correspondants, ne manqueront pas déchanger à ce sujet.

Le moment est venu de laisser la parole à nos collègues qui nous font le plaisir et lhonneur dêtre présents aujourdhui. »

M. Menant remercie M. Millet pour son travail auprès des correspondants étrangers. Il cède la parole aux correspondants présents dans la salle.

Dans lassemblée, Bengt Norén, Tomasz Swoboda puis Aleš Pohorský donnent des informations sur lactualité de la recherche sur la littérature française en Norvège, en Pologne et en République tchèque. Lea Caminiti Pennarola et Giorgetto Giorgi insistent sur la richesse des études françaises en Italie. Jean-Claude Polet, correspondant belge, pose la question des limites de la littérature française en évoquant la Suisse et la Belgique romane. La Société aurait tout intérêt à souvrir davantage à ces réseaux francophones. Paul Geyer prend enfin la parole pour lAllemagne et se dit heureux dassurer désormais le rôle qui était celui de Winfried Wehle.

M. Menant se réjouit de la présence des collègues étrangers et les remercie pour les informations précieuses quils apportent sur létat des recherches dans le monde.

Aucune autre question nétant soulevée et lordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 12h15.

Le Président de la Société,

Le Secrétaire,

Sylvain Menant

Romain Menini