Résumé : Lorsqu’André Chénier meurt guillotiné en juillet 1794, la quasi-totalité de ses poésies sont encore manuscrites, dont beaucoup restées à l’état de chantier. Quelle voie son œuvre aurait-elle prise s’il avait survécu à la Révolution ? La série des Ïambes composée à la prison de Saint-Lazare a souvent été lue comme un testament littéraire. Un témoignage inconnu jusqu’ici jette toutefois une lumière nouvelle sur la question.