Résumé : Sous couvert d’humanité, les instances prenant en charge le pauvre instaurent un système qui donne à ce dernier un rôle prédéfini, le condamnant irrémédiablement à un statut de totale dépendance. Du fait de sa faiblesse monétaire, le pauvre apparaît comme un être facilement manipulable. Simple outil aux mains des plus riches, faire-valoir, cobaye, quand il n’est pas mutilé par ses congénères, le pauvre apparaît comme déshumanisé, voire dénaturé dans l’univers romanesque du XVIIIe siècle.