Résumé : Moment ultime de la réflexion de Diderot sur l’art, les Pensées détachées sur la peinture (1781) sont interrogées au sein de leurs rapports aux Salons en général et plus particulièrement aux deux suppléments que constituent les Essais sur la peinture (1765) et le préambule au Salon de 1767. Si le texte fragmenté semble reprendre le discours salonnier plus qu’il ne favorise une réflexion théorique à part, il invite néanmoins à repérer et à faire dialoguer les idées esthétiques de Diderot.