Résumé : On envisage la figure de la femme écrivante dans les fictions en première personne au xviiie siècle. L’écriture de Marianne chez Marivaux est l’imitation d’une diction babillarde obéissant à une rhétorique. Cette parole, jugée insupportable par les contemporains de Marivaux, est corrigée par ses imitateurs. Puis, pour d’autres raisons, l’écriture babillarde se tarit complètement chez les Encyclopédistes. Dans La Religieuse et dans La Nouvelle Héloïse, le retour du tragique sonne la mort du babil.