Résumé : Nombreux sont les périodiques du dix-huitième siècle français, notamment les « spectateurs », à insérer dans leur titre le terme de « babillard ». C’est un paradoxe qui dote la figure du moraliste-journaliste d’une ambiguïté nouvelle. Il s’agit de considérer la portée subversive et l’évolution de cette presse babillarde, du début du siècle jusqu’à la Révolution française, et notamment ses rapports contrastés au domaine politique.