Résumé : Dans plusieurs épîtres versifiées et autres pièces poétiques, Clément Marot prête sa plume à des personnages féminins qui prennent la parole à la première personne du début à la fin des poèmes sans qu’intervienne un autre énonciateur régulateur des voix. Au sein de ces poésies, qui ne ressortissent pas au théâtre, se font entendre directement des voix de femmes présentant une grande diversité d’éthè. On analyse ici ces prises de parole où Marot se fait le ventriloque de ses énonciatrices.