Résumé : Nombreux sont les travaux ayant mis en lumière les médiations par lesquelles Proust a été mis en contact avec le japonisme en vogue au tournant du siècle. Mais à la différence de ses fervents zélotes (Goncourt, Loti, Montesquiou, etc), Proust, en faisant tenir à ses personnages des propos déplacés, souvent inexacts, sur les réalités du Japon, vise à l’approfondissement d’une connaissance universelle, souvent ironique, de l’esprit humain.