Résumé : L’imagination chez Baudelaire ne peut être séparée de la vitalité expressive, mise en œuvre soit par le mouvement naturel de la scène représentée soit par la construction théâtrale de l’instant scénique. Cela explique sa condamnation de la peinture d’Ingres qu’il juge peu naturelle et celle des images photographiques, immobiles et sans construction. À l’immobilité de la photographie, il oppose la mobilité des dessins de Constantin Guys, où s’annonce une esthétique de la réalité devenue théâtrale.