Résumé : La table du dîner à la Vaubyessard est analysée comme la transposition littéraire d’une nature morte (éléments constitutifs, ordre compositionnel). Mais la labilité de la régie narrative et le tremblement sémantique des notations produisent des effets d’incertitude axiologique et de clair-obscur anthropologique. La mise en parallèle avec d’autres tables dressées inscrit ce motif dans l’économie imaginaire et stylistique du récit qui conjoint tragiquement désir, mort et nature morte.