Résumé : L’article montre comment, dans Les trois messes basses d’Alphonse Daudet, la nature morte monte en puissance, se déploie magnifiée dans la première messe pour se déliter dans la troisième. Tableau gourmand ironique évoqué in absentia, elle favorise la confusion du profane et du sacré et met le monde à l'envers. Le rite sacré pervertit par la nature morte, devient démoniaque. Espace culturel instable, la nature morte ouvre une brèche entre les vivants et les morts et fait de Dom Balaguère un revenant.