Résumé : L’« effet nature morte », identifié à partir d’un ensemble de séquences descriptives d’objets fonctionnant comme vestiges d’une existence révolue ou incertaine dans la diégèse, ne résulte pas d’une simple transposition d’art mais relève essentiellement de la perception et de l’impression en régime littéraire. Il procède d’une déconstruction et d’une redéfinition de l’espace comme du temps. Il s’agit de cerner cette notion et d’en interroger la pertinence en littérature.