Résumé : On pourrait définir l’herméneutique de la nature morte littéraire comme la découverte de la chose dans l’objet et la révélation de sa nature profonde, de son autonomie souveraine, de sa vitalité essentielle, indépendamment des règles que définit la raison instrumentale en termes d’utilité, de rapports de dépendance et de liens de circonstances. La nature morte peut prendre des chemins sensiblement différents pour consacrer le sacrifice de l’objet comme pour témoigner de l’épiphanie de la chose.