Résumé : La plupart des poèmes descriptifs des Illuminations sont construits sur une structure formelle qui leur assure une cohérence représentative, en dépit de leur caractère plus ou moins visionnaire. Cette assise mimétique « réaliste » garantit l’existence de la chose vue, alors même que celle-ci se détache de l’ordre du vraisemblable. Loin de produire un simple « effet de réel », elle légitime la vérité du poétique sur le sens commun.