Résumé : L’édition de la correspondance d’Apollinaire et de Salmon a permis de faire revivre la complicité de deux poètes, dans la vie comme dans les œuvres, au sein d’un groupe tiraillé entre admiration réciproque, froissements d’amour propre et rivalités, qu’il s’agisse des relations littéraires, artistiques ou amoureuses. Bouderies, brouilles plus ou moins simulées n’auront eu raison ni d’une solidarité constante face aux épreuves, ni d’une fraternité lyrique tenace en dépit de multiples anicroches.