Résumé : Et si l’approche du vers libre chez Apollinaire délaissait le découpage de prose de « La Maison des morts », pour relire le poème en vers libres le plus ancien d’Alcools : « La Synagogue » ? Soit un poème où l’irruption de la mesure nouvelle coïncide avec les injures de Juifs-Allemands, et qui se termine par un vers transcrivant phonétiquement un verset en hébreux. Ce serait l’occasion de définir un usage multiculturel du vers libre, qui répondrait à l’identité multiple d’Apollinaire.