Résumé : Le présent article examine l’unité (ou le manque d’unité) des « Fiançailles », et secondairement du « Brasier », poèmes composés à partir de 1908. Ces poèmes néosymbolistes suscitent le désir d’une clé de lecture définitive autant qu’ils frustrent ce désir : le lecteur doit chercher un chemin dans la dispersion. La tension entre l’unité et la multiplicité est sans cesse rejouée au cours des « Fiançailles », dans leur mode de composition par collage ou montage, comme dans leur logique figurale.