Résumé : Cet article interroge le statut de la poésie dans Les Liaisons dangereuses de Laclos. Il s’attarde surtout sur deux alexandrins blancs de Mme de Merteuil. La marquise est-elle poète, elle qui prétend être son propre « ouvrage » ? Quelles en sont les implications pour la construction de ce personnage original ? Pour répondre à ces questions, on se tourne vers le poète « original » par excellence de La Métromanie ou le poète de Piron. Une conception nouvelle de Merteuil et du roman en résulte.