Résumé : Dès son voyage en Allemagne en 1936, puis dans les Lettres à un ami allemand, Camus dit son dégoût du nazisme. Durant l’Occupation, il développe la pensée de la révolte, et insiste, dans Combat, sur la vérité à opposer aux mensonges de tout totalitarisme. Il évoque les camps et l’extermination des Juifs, et critique Ernst Jünger pour son soutien à l’idéologie nazie. Parmi ses lectures, on s’arrête surtout à Jakob Wassermann et l’idée de justice, et à Thomas Mann et celle de l’humanisme.