Résumé : Échappant à un environnement familial hostile ou indifférent à la culture bretonnante, Corbière manifeste dans son ouvrage une forte empathie envers le menu peuple. Il décrit surtout mendiants, pèlerins et soldats. Des premiers il donne une vision soit idéalisée ou truculente. Mais, même caricaturés, ils sont magnifiés car leurs stigmates rappellent celles du Christ. Il compatit au sort de l’armée bretonne embourbée au camp de Conlie. Corbière, de plus, parsème ses poèmes de références à la langue bretonne qui sont autant d’hommages à une culture dont il est un des premiers à célébrer l’originalité.