Résumé : Entre 1919 et 1926, François Mauriac publie une soixantaine de chroniques théâtrales dans La Revue hebdomadaire puis La NRF. Cet article analyse le regard de l’apprenti-spectateur sur les scènes parisiennes. Mauriac se désole de la misère de l’art dramatique tout en saluant le renouveau apporté par Jacques Copeau et le Cartel. S’il revendique la supériorité du roman, il développe une pensée du théâtre fondée sur la vérité humaine et morale, qu’il expérimentera dans ses pièces à partir de 1937.