Résumé : Les chroniques élogieuses et assassines de Gautier, critique conservateur et influent, ont éclipsé les récits de Jean-Jacques, romancier oublié. Brossant un panorama du théâtre durant les Trente Glorieuses, les chroniques de Gautier méritent d’être mises en lien avec les récits académiques de ce romancier en quête de légitimité. Vomissant le parisianisme et le théâtre expérimental, Gautier affiche sa proximité avec le grand public, au risque de céder au poujadisme et aux partis pris simplistes.