Résumé : Après avoir rappelé les circonstance de la composition de Tartuffe, on réfute l’hypothèse récemment émise que la première version (1664) aurait été une charge contre les vrais dévots dont Tartuffe aurait été une incarnation polémique, avant de devenir pour des raisons de commodités un fourbe dans les suivantes. A l’ambivalence chronologique entre deux conceptions de Tartuffe, on substitue une ambiguïté comique interne, d’emblée, au personnage du faux dévot sous le masque duquel on peut impunément moquer les vrais. [519]